Grâce à l’aide de ma psychologue zen’to et de ma famille, nous avons mis en place des étapes, des petits trucs, des stratégies en place afin de pouvoir retrouver une estime de moi, un équilibre (encore fragile) émotionnel, de l’énergie afin de pouvoir remonter lentement mais sûrement la pente.
Je suis une maman de 42 ans dynamique, avec une conscience professionnelle très pointue et toujours là pour aider mes amis ou mes collègues. Je suis employée aux Ressources Humaines dans une banque. Cela fait 18 ans que je travaille pour cet organisme financier car je suis quelqu’un de très fidèle et que j’avais la fierté de pouvoir exercer ma profession chez eux. Cela fait maintenant 10 mois que je suis en arrêt maladie. Comme la plupart des personnes, je pensais que le burn-out était pour les caractères « faibles ». Rien ne pouvait être plus faux. J’ai fait l’autruche pendant des mois pour ne pas dire des années en me disant: »c’est une mauvaise passe, ça va passer, … ». Grosse erreur! Cela n’a fait qu’empirer. Heureusement, mes collègues et ma famille m’ont ouvert les yeux avant que je ne fasse une bêtise. J’ai été mise au pied du mur et j’ai dû sortir ma tête du trou pour affronter la réalité: « J’étais malade ». Cela a été un choc et au début, j’ai totalement refusé d’accepter cet état de fait. Je n’avais aucun signe extérieur; donc pour moi, je n’étais pas malade. Mais j’ai bien dû, à un moment donné, réagir et demander de l’aide extérieure car je ne m’en sortais pas toute seule. Ensuite, j’ai dû surmonter ma culpabilité et ma honte par rapport à mon entourage tant familial que professionnel. Non seulement, je ne rapportais plus d’argent mais en plus, je n’avais plus le courage de faire quoique ce soit si ce n’est rester dans mon divan à regarder la télévision. Je me retrouvais à la charge de mes proches et de la société à travers l’aide de la mutuelle. Inacceptable pour moi qui ai toujours travaillé et tout géré d’un bout à l’autre. Une simple lessive devenait pour moi un combat de titan et déclenchait de terribles crises d’angoisse. Etape très difficile à digérer également. Grâce à l’aide de ma psychologue zen’to et de ma famille, nous avons mis en place des étapes, des petits trucs, des stratégies en place afin de pouvoir remonter lentement mais sûrement la pente. Il reste encore beaucoup de travail à faire mais je suis fière de mon évolution. Sans l’aide de ma psychologue, je serais encore au fond du trou, j’en suis persuadée. Je reprends mon travail à mi-temps médical le 06/05/15. Naturellement, je continue ma thérapie, mes médicaments et la vigilance reste un point crucial car le principal est de ne pas reproduire mes erreurs passées. Si je peux me permettre un conseil, c’est de ne pas faire « comme si » tout allait bien et ignorer les signaux d’alarme. C’est une grosse erreur qui peut coûter cher. Il ne faut surtout pas avoir honte ou avoir peur de demander de l’aide extérieure. C’est important pour une guérison totale et durable. Personne n’est à l’abri de cette maladie et cela n’a rien de honteux. Nous sommes simplement humains.