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Burn-out: déni, culpabilité et guérison

13577191_sLe burn-out: un parcours long et douloureux

Saviez-vous que le candidat au burn-out passe par une longue période de déni avant de « tomber » en burn-out ?

Et saviez-vous aussi que plus vous laissez traîner cet état de « pré-burn-out », plus vous prendrez du temps à vous en remettre ?

C’est idiot ! D’autant que vos amis, vos proches (on vous l’a déjà dit dans notre article « Résolution anti-stress n°2: j’écoute mes amis et mes proches » ), eux, ont remarqué que tout ne roulait pas complètement comme vous le voulez.

D’abord le déni …

Et non, cela n’arrive pas qu’aux autres ! Le burn-out se présente comme la suite logique d’un stress chronique. Un événement (souvent physique) se produit : une crise d’asthme, un lumbago, une arnoldite aigüe, une crise de nerfs …

Vous prenez un anti-douleur … et vous vous dites : « c’est pas grave, ça va passer …ça passe toujours ». Là commence le déni : « je vais bien trouver une solution pour ce corps, il faut de toutes façons que je termine mon projet X … ».

Ensuite la colère …

Et puis là, vous vous rendez compte que le corps ne vous suivra pas. Les symptômes persistent, s’intensifient … et on ne trouve pas de raisons médicales sérieuses à votre mal-être.

Colère. Colère contre votre corps qui vous lâche, les médecins qui s’entêtent à ne pas trouver de cause, les chefs qui ne comprennent rien à rien, …

Colère contre vous qui n’atteignez plus les bons résultats, qui ne savez plus faire ce que vous avez toujours fait … Finalement, la seule solution, c’est l’arrêt.

Et puis et puis …

L’écartement du travail, ou au moins un ralentissement. Et là, la culpabilité vous gagne : vous vous sentez coupable de laisser vos collègues dans une situation de surcharge, coupable de peser sur la sécurité sociale, coupable de ne plus savoir faire les courses … « Si j’avais une jambe cassée, au moins, j’aurais une bonne raison », nous disent bon nombre de personnes que nous accompagnons.

Vous n’êtes pas seul …

Vous apprendrez que ce chemin est typique du burn-out. Et que la suite pour en sortir, ce sera de faire face à la réalité et de négocier … négocier avec vous-même d’abord :

  • Qu’est-ce qui fait encore sens pour vous ?
  • Que voulez-vous encore bien donner ?  Dans quelles limites ?

Là, vous prendre le chemin de l’acceptation : d’accord, votre environnement dysfonctionne mais vous y avez attaché une importance qui vous semble aujourd’hui insensée.

Vous allez donc apprendre à faire différemment de petites choses : lâcher prise sur certaines de vos attentes au profit d’un plus grand équilibre, questionner un délai quand on vous demande un dossier « pour hier », laisser d’autres s’impliquer plutôt que de « sauter » sur toutes les occasions de rendre service …

Vous allez aussi identifier les activités qui vous font plaisir dans votre job, et les valeurs auxquelles vous tenez. En en trouvant ce nouveau chemin, plus juste pour vous, vous vous réintégrerez dans la vie professionnelle.
Vous l’aurez compris : ce chemin est long, et mérite d’être accompli avec sagesse et guidance. Il s’agit d’une magnifique opportunité pour se réajuster. Notre souhait est qu’avec quelques ressources offertes sur ce blog, vous puissiez déjà ouvrir une porte sur ce nouveau chemin.

Le saviez-vous ?

Les travailleurs les plus engagés engendrent des résultats positifs (Gallup 2020): + 17% de productivité, – 59 % de turn-over et -41% d’absentéisme. 50 % des 30-39 ans partiraient si on leur fait offre (tous les chiffres ici)

Le coût du départ d'un employé expérimenté est estimé à 80.000 € ! Cela vous coûte

7.200 € de plus que si réalisiez TOUS nos services pour une équipe de 12 personnes (1 teamcrafting, 6 formations et 12 coaching, autant dire, un programme abracadabrant!). Et cela, sans parler des retombées vicieuses ou vertueuses selon vos décisions.